Coronavirus immobilier
Immobilier

Covid-19 : 5 impacts du coronavirus sur le secteur de l’immobilier

Les conséquences de l’épidémie de coronavirus sont nombreuses, et parfois inattendues. Zoom sur les impacts de cette crise économique, sanitaire et sociale sur le marché de l’immobilier.

Pour les Français, l’année 2020 aura définitivement été très particulière. Les professionnels de l’immobilier, eux aussi, ont constaté une influence de la crise du coronavirus sur leur secteur d’activité. Promoteurs immobiliers, agents, vendeurs, acheteurs, notaires… quels sont les constats faits en matière de vente, d’achat et de construction ? Rétrospective d’une année 2020 chaotique.

1.     Une crise de l’immobilier mineure en 2020

Parmi les effets de la Covid-19 sur l’économie, on note que la crise de l’immobilier en 2020 que tous les professionnels anticipaient a finalement été moins importante qu’attendu. Appartements, maisons ou immeubles, immobilier neuf ou ancien, vendeur professionnel ou particulier…il y a eu environ 980 000 ventes immobilières en 2020 selon les Notaires de France. Un chiffre qui se rapproche du niveau record de 2019, année où on enregistrait plus d’un million de transactions.

2.     Des ventes immobilières en dents de scie

Si les chiffres sont plutôt rassurants, il est toutefois nécessaire de noter que l’année 2020 a connu ses hauts et ses bas. 17 mars 2020 : c’est l’annonce du premier confinement. Et les mesures sont drastiques : fermeture des commerces non-essentiels, attestations de déplacement, rassemblements interdits… Le choc atteint toutes les sphères de l’économie, immobilier y compris. Après un début d’année porteur, le nombre de transactions chute brutalement de 60 à 70 % par rapport à 2019. Des actes de vente qui, en fait, ont été reportés, l’immobilier retrouvant son dynamisme dès la fin du premier confinement, à la mi-mai, pour enfin se stabiliser au cours du quatrième trimestre 2020.

3.     Des acheteurs qui changent leurs critères d’achat

À l’après-confinement, beaucoup de Français ont revu leurs critères de choix pour trouver le logement idéal. De plus en plus de foyers désirent acheter une maison individuelle avec un jardin ou un appartement avec une terrasse ou un balcon. La présence d’un extérieur n’est pas le seul point qui apparaît désormais fondamental aux yeux des familles : la possibilité d’aménager un bureau séparé des pièces de vie revêt un caractère fondamental lorsque l’on est en télétravail, a fortiori avec des enfants au domicile. Dans la même mouvance, la qualité du réseau internet est méticuleusement prise en compte. Les sites de recherche immobilière constatent également une augmentation des recherches de logements de plus de 100 m². À Paris et d’autres grandes agglomérations, les habitants sont désormais près à faire davantage de compromis sur la localisation du bien et les temps de transport pour pouvoir cocher leurs autres critères de choix.

4.     Des prix de l’immobilier qui progressent

Face aux nouvelles exigences des acheteurs, les biens immobiliers les plus recherchés tirent les prix vers le haut. Selon le baromètre LPI-SeLoger, les tarifs ont progressé d’environ 6,6 % pour les biens immobiliers anciens en l’espace d’un an et de 3,9 % pour le marché de la construction neuve. L’évolution la plus forte concerne les maisons anciennes, avec un bond de +7,5 %. Certaines villes tirent également leur épingle du jeu. C’est par exemple le cas du Havre avec +10,5 % sur la valeur des appartements anciens en 2020, de Nantes (+11,1 %), de Strasbourg (+10,7 %) ou encore de Rennes (+9,6 %). De leur côté, les promoteurs immobiliers profitent d’un retour en force des ménages à la recherche d’un lieu de vie de plus grande superficie et comportant un terrain. De quoi allier vie de famille et vie professionnelle au même endroit.

5.     Quid de l’octroi des prêts immobiliers ?

Dans le cadre de l’octroi des crédits immobiliers, les banques suivent les recommandations émises par le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF). Or, en 2020 et 2021, ces préconisations ont évolué. Les premières annonces faisaient craindre une diminution du nombre d’accords de prêts avec un taux d’endettement limité à 33 % et une durée maximale de financement de 25 ans. Depuis, le HCSF a jugé bon de donner davantage de marge de manœuvre aux établissements bancaires pour éviter une crise de l’immobilier. Dans sa dernière recommandation datant du 27 janvier 2021, le Haut Conseil de Stabilité Financière précise que le taux d’effort des emprunteurs ne doit pas aller au-delà de 35 %, toujours sur 25 ans. De plus, une flexibilité sur le nombre dossiers hors-standards de 20 % du montant total des crédits immobiliers accordés sur l’année sera tolérée.

Chez City&You nous accompagnons les propriétaires dans l’estimation du potentiel de leur bien en vue de vendre à un professionnel de l’immobilier (promoteur, investisseur,…). Être accompagné, c’est l’assurance comprendre tous les enjeux de la vente et de prendre des décisions éclairées. N’hésitez pas à faire appel à nos experts !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *