Vous êtes de plus en plus nombreux à nous suivre et à partager des contenus que nous vous proposons en lien avec la promotion immobilière et le marché de la construction/rénovation. Un véritable plaisir de voir que notre travail fait écho dans toute la France. Depuis de petites communes comme de grandes métropoles, nos internautes – vous – affichez une belle diversité. Nous proposons un panorama rapide du marché de l’immobilier dans les cinq plus grandes villes où nos lecteurs résident.
Paris
Ah, Paris. On le répète souvent, le marché de l’immobilier parisien obéit à des règles à part, hors catégorie. Si on pariait sur une forte baisse en 2021, on assiste finalement à un recul contenu. Oui, un exode a bien eu lieu mais le marché reste fort, avec des acheteurs et vendeurs plus attentistes. 2022 affiche ainsi un recul du volume de transactions pour le moment. Dans le détail, la typologie des acquéreurs potentiels change : beaucoup de familles décident de fuir la capitale. Un indicateur ne trompe pas. On note ainsi une division par deux du nombre d’inscriptions dans les écoles l’an passé. Si actuellement, le prix immobilier à Paris dépasse les 10 000 €/m² en moyenne, ce cap symbolique pourrait être revu à la baisse. La première couronne profite d’une attractivité retrouvée et connaît actuellement un fort dynamisme… qui a un peu déserté les rues de Paris !
Lyon
Certains se demandent si le marché de l’immobilier n’est pas en train de devenir « fou » à Lyon. Partout ou presque les prix ont augmenté selon les chiffres publiés par les notaires du Rhône. Plus de 10 % d’augmentation des prix au m² dans l’ancien ont été constatés dans le quartier Tête d’Or-Saxe (pour atteindre 6 290 €/m² en prix médian). Idem à Gerland ou au Point du Jour ou à Vaise. Le Vieux Lyon reste un quartier très attractif également, misant sur son caractère historique. Le prix médian y est de 4 740 €/m2. A Lyon, partout, on cherche à se loger. Illustration par exemple avec le quartier d’affaires de la Part-Dieu qui dispose d’une offre de logements réduite. On s’y arrache le moindre bien à plus de 5 300 €/m²… le seul quartier affichant une baisse est celui de la Bourse.
Bordeaux
Les prix stagnent, les prix décrochent. L’année 2021 a vu une certaine maturation du marché de l’immobilier dans certains quartiers du centre-ville et une stabilisation semble arriver. La ville de Bordeaux, longtemps pointée comme l’une des métropoles les plus chères en province, a bénéficié de l’exode urbain lié à la pandémie de Covid-19. Mais Bordeaux a peut-être été victime de son succès. Le centre-ville jouit d’une forte attractivité mais peu de biens sont disponibles. Surtout, le cœur historique et ses bâtiments des XVIIIe et XIXe siècles très recherchés ne changent que très rarement de mains. Voilà comment les quartiers limitrophes profitent d’une attractivité retrouvée. C’est le cas par exemple des Chartrons, avec la Garonne à proximité. Mais pour y acheter un bien comme dans les quartiers de Mériadeck, Saint-Seurin et Fondaudège, il faudra passer le cap des 5 000 €/m².
Marseille
La deuxième ville de France, bien plus vaste que Paris, est face à de nombreux défis. Malmenée par le passé, la cité phocéenne a corrigé son développement urbain. La priorité actuelle est l’émergence d’équipements publics de qualité, pour mieux orchestrer l’urbanisme. Avec des prix de l’immobilier autour de 3 300 €/m2 en moyenne, la ville présente de fortes disparités. L’engouement récent a été porté par les biens avec un balcon ou une terrasse mais aussi les maisons avec jardin proches de la corniche. Et demain ? Le secteur de la construction est dynamique mais l’offre réduite. Il faut donc compter en moyenne 5 000 €/m² pour se loger dans un bien neuf… la clé est peut-être la rénovation, fortement encouragée par les acteurs locaux. En effet, beaucoup de logements sont peu performants sur le plan énergétique et des aides ciblées s’adressent à ceux qui veulent faire l’effort de valoriser leur patrimoine.
Toulouse
L’incertitude. C’est peut-être le qualificatif qui correspond le mieux au marché de l’immobilier à Toulouse. Et les ventes et les prix ont connu une forte hausse ces deux dernières années. Mais après cette période de relative frénésie, l’heure est au calme retrouvé. Tout le département de la Haute-Garonne a connu un volume de ventes en hausse de 12 % sur une année avec un prix médian en hausse lui de 7 % pour atteindre 2 820 €/m². Dans la ville rose elle-même, le prix des appartements a progressé de 6 % après avoir déjà pris 9 % en 2020. Le prix médian est désormais de 3210 €/m². En 2022, une accalmie est-elle possible ?
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